C’est l’un des paradoxes de la visioconférence, et pourtant, ce principe s’applique quasiment à toutes les situations : même si la vidéoconférence se distingue principalement de la téléphonie par l’ajout de l’image et offre donc davantage de possibilités d’interagir , la voix est et demeure le principal vecteur de communication et le gage d’une réunion réussie.
Naturellement, l’idéal est d’être capable de proposer une qualité d’image et de son optimale mais à choisir, il est préférable que vos interlocuteurs vous entendent correctement plutôt que s’obstiner à diffuser une image avec un son haché ou inaudible.
Comme le monde de l’informatique n’est pas exempt d’aléas et autres pannes (baisse temporaire de bande passante sur votre réseau, processeur de l’unité centrale qui s’emballe, mémoire vive insuffisante, ralentissement des serveurs…), il ne faut pas hésiter à couper la vidéo dès lors que vous réalisez que vos collègues ne vous entendent plus distinctement.
Cela vous permettra d’assurer la continuité des échanges et minimisera la gêne puisque les autres participants pourront très bien continuer à diffuser du contenu (flux vidéo de leur caméra, partage d’écran…) pendant que vous conservez la parole. Et rien ne vous empêche de rétablir votre caméra dès que le problème technique a été réglé.
En revanche, votre discours sera fortement diminué si votre voix apparaît hachée, robotisée ou s’il y a un décalage important entre le son et l’image (problème de synchronisation des flux média).
D’où l’intérêt également de s’équiper d’un microphone de bonne qualité, qui soit à même de capturer et retranscrire toute l’intensité de votre discours.
Pour résumer, gardez à l’esprit que même si la visioconférence fait la part belle à la vidéo, elle reste pour autant largement tributaire de l’audio.
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