Selon le site américain TechCrunch, la plateforme de visioconférence a augmenté ses revenus de 169 % durant le premier trimestre 2020 par rapport à la même période l’an dernier.
Au total, les revenus trimestriels ont atteint 328,2 millions de dollars au 30 avril 2020 pour un bénéfice net de 27 millions de dollars.
Télétravail oblige, la base d’utilisateurs de Zoom s’est également fortement accrue durant la crise du coronavirus alors que cette croissance est restée beaucoup plus modérée pour ses concurrents du cloud.
Beaucoup d’experts s’accordent à dire que ce gain de popularité s’explique par la simplicité d’utilisation de l’outil et une stratégie commerciale fortement axée sur l’innovation, ce qui confère à Zoom un avantage certain sur ses concurrents.
A titre d’exemple, Zoom supporte actuellement l’affichage vidéo simultané de 49 participants au sein d’une conférence contre seulement 9 (3 x 3) pour son principal rival Teams.
Les ingénieurs de Microsoft sont toutefois conscients de cette lacune et travaillent sur l’augmentation des capacités de « layout » (gestion de l’affichage des participants) dans Teams.
Mais la montée en puissance de Zoom s’est aussi accompagnée d’un certain nombre de critiques sur la sécurité et le niveau de confidentialité offert par la plateforme, et notamment le fait que les vidéoconférences n’étaient pas chiffrées de bout en bout.
Pour faire taire ces critiques, l’éditeur américain a promis de régler au plus vite ces problèmes de sécurité et a fait l’acquisition de la société Keybase afin de pouvoir proposer un chiffrement complet du contenu des conférences.
Source illustration : site web de Zoom
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